Du Light novel à LIBRARY WARS.

Publié le par laroulottedu81

On se souvient de l'Hétérotopie de François Truffaut  se situant dans une fôret, où à l'abris dans des wagons ( et non pas des roulottes ! ), des hommes résistent à une Autorité obscurantiste brûlant les livres du savoir, de romances et d'aventures.

Dans cette forêt, les Hommes deviendront peu à peu le Livre qu'ils ont choisi d'être.

Un livre incarné dans une mémoire individuelle qu'il suffira de solliciter pour le vivre de nouveau.

Tel est le sujet de "Fareinheit 451" de Ray Bradbury.

fahrenheit451

Et effectivement, notre "association" s'est inspiré de ce roman de science fiction rappelant qu'entre la dystopie et l'utopie,  il pouvait y avoir une autre voie, celle d'une résistance localisée.

Pour notre part, nos actions pour le "support livresque" s'opèrent  dans un lieu d'échange virtuel sur le Net, appelé "La Roulotte au 81 rue Jean Jaurès".

Or si nous avions bien mémorisé le film de Truffaut, on aurait déterminé ce lieu dans un "Wagon".
En toute logique, on aurait pu vous parler de l'Anime Japonais "Rails War".

Mais "CHUT !", nous sommes dans une Roulotte ...


Heureusement,  nos recherches de lectures - sur support papier - nous ont conduit à découvrir cet autre sujet :
lw2

 

Ce livre est ce que les japonais appellent une "light novel", concrètement c'est un livre illustré et non pas une "Bande dessinée" ou manga.

Dans Wikipédia,

Nous lisons que : «  Les œuvres populaires japonaises sont souvent présentes dans plusieurs médias. Souvent, une même franchise existe sous forme de light novel, de manga et d'anime, chacune des trois formes pouvant être celle de départ. De plus, le portage sous un autre média peut être aussi bien une adaptation qu'une suite ou une préquelle. Kämpfer existe sous les trois formes, chacune étant une adaptation de la même histoire, et les light novels sont la version originale. Kimagure Orange Road a fait l'objet d'une suite sous forme de light novels des années après la sortie de l'anime et des mangas.

Le format textuel s'y prêtant, les light novels donnent souvent de nombreux détails complémentaires sur l'univers de l'histoire.

La traduction à l'international des light novels est plus rare que celle des anime et des mangas, même quand ils appartiennent à une franchise qui a du succès à l'exportation. On peut citer les romans Evangelion -ANIMA-, non traduits alors que l'anime Neon Genesis Evangelion est célèbre dans le monde occidental. Même les traductions d'amateurs de la série sont très rares, en comparaison de celles des mangas. 

Parmi les titres les plus connus, on peut citer : «  La Mélancolie de Haruhi Suzumiya »
Le récent « L’Attaque des Titans » a été adapté en light novels seulement après l'anime et les mangas.


Un style graphique : 


Les light novels sont écrits dans une optique de distraction populaire, et leur style est donc souvent très différent des romans destinés aux seuls adultes. Typiquement, les light novels utiliseront des paragraphes courts et seront écrits sous la forme de dialogues.

Par ailleurs, Les light novels utilisent généralement plus de furigana que les œuvres pour adultes et ce pour deux raisons :

Les furigana aident les jeunes lecteurs qui n'ont pas encore une maîtrise complète des kanjis.

Les auteurs ont remis au goût du jour l'utilisation des furigana pour donner une lecture (prononciation) aux kanjis différente de celle qui est la leur habituellement. Ces lectures peuvent être inspirées de mots étrangers voire être complètement inventées. Cette technique, utilisée pour donner plusieurs niveaux de sens à certains mots, s'inspire du fait que chaque kanji (ou groupe de kanji) possède à la fois un sens linguistique et une série de prononciations. Le même phénomène est également largement présent dans les mangas. »



"LIBRARY WARS" est une série de quatre light novels écrite par Hiro Arikawa et illustrée par Sukumo Adabana. 

La version française est éditée par Glénat.

LW1



Depuis le "Maitre du Haut chateau", nous savons déjà que les japonais ont la capacité de tout adapter, ou plus exactement de faire des "cocktails scénaristiques" à base de différents éléments de différents genres, et de mélanger le plus inconcevablement possible différentes aspirations et goût du public!

Comme dans "Rails War" (mais "chut") , on retrouve dans "Libray wars" un conflit armé dans un univers inattendu, que d'ordinaire on pense être des plus paissible, celui des bibliothèques.
Evidemment en toile de fond,  on retrouve une petite romance d'amoureux qui ne se reconnaissent pas encore.
( Le temps de faire durer la série ?) 

N'ayant vu que le premier épisode de la série animée, on notera cependant que l'on retrouve aussi cette tendance culturelle à souligner l'amour de son travail, du travail bien fait, et d'en souligner les attitudes qu'il donne à nos relations sociales. (1)




Reste que nous voyons surtout dans cet Anime, un peu de l'esprit de "Farenheit 451", puisqu'il s'agit toujours de sauver des livres, sauf que là, les bibliothécaires ont pris les armes !


Il est dit qu'ils ne s'en servent que si la situation l'exige réellement.

Notons que c'est la loi de sauvegarde des bibliothèques, qui a autorisé la création de ce  corps de bibliothécaires, une organisation paramilitaire disposant d'une légitimité officielle face au comité d'amélioration des médias, issu d'une précedente loi, et mis en place par le même gouvernement (!) pour sélectionner et  confisquer toutes les publications (livres, revues, journaux…) estimées par ce comité comme porteuses d'influences négatives... 

library-wars-2013-dojo-and-kasahara 

      Après le light novel, le manga, l'Anime : le Drama (Film)


.


(1) :  Cet aspect est fortement présent dans l'oeuvre de MIYASAKI, que ce soit par le labeur désintéressé mais consciensieux de la petite Chihiro ou encore par la ténacité de l'ingénieur du "Vent se lève".

 



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F
J'aime bien l'écusson de ces bibliothécaires.
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